Visualising data with Palladio

Designed and built by Stanford University’s Humanities + Design Lab, Palladio is a Digital Humanities tool for the visualisation of complex historical data. This web-based open source application focuses on data-driven historical research. By modelling historical data we can analyse relationships across time and space and attempt to better understand the past.

Palladio is ideal for those who want to visualise networks, temporal data or geospatial data all from the same database using an intuitive graphical interface. Tabular data in various formats can be copied and pasted or uploaded to Palladio and then manipulated in many ways. It is important to ensure consistency in the data so that correct associations can be made between them.

Graphs for networks

The graph function offered by Palladio can be used for visualising a network or networks and the relationships within and between them. The points can be filtered and sized according to other parameters in the database, which is why the initial database needs to be well thought out and constructed with Palladio in mind.

Palladio: graph of network

Maps for locations

To make use of the map function, Palladio requires data in the “latitude, longitude” format. These points can be plotted on a map of the world and can be coloured, sized, linked and filtered. The base map can also be changed to show different elements, or a custom map can be uploaded.

Palladio: sized points on map
Palladio: linked points on map

Timespans and timelines for dates

The points displayed on a maps or in a graph can be filtered by time, if the database contains data in a date format. Any date data can also be visualised with a timespan, which can have various different layouts, or with a timeline, which takes the form of a bar graph.

Palladio: timespan and timeline

Palladio doesn’t store any user data but anything created on Palladio can be downloaded as a .json file and then uploaded and modified at a later date. Graphs, map points, timespans and timelines can also be downloaded as .sgv image files.

Why use Palladio to visualise data?

Visualising historical data using a comprehensive and interactive application such as Palladio will help the two most important people relating to your research: you and your audience.

For you

  • Creating diagrams of networks highlights relationships between and within them
  • Plotting geospatial and temporal data visually makes it easier to spot patterns
  • Visualisations uncover and draw your attention to trends previously hidden in the data

For your audience

  • Reading and understanding visualisations of data is easier and quicker
  • Data in visual forms are more attractive and more likely to be remembered
  • Visuals facilitate the interpretation and retelling of data

Palladio is an excellent example of a digital humanities tool that can be used by historians to visualise data. From a single database, researchers can create various visual elements that are personalisable according to the data available. Data visualisations can help researchers to make the most of the available data at any point during the research process. They also give meaning to data and facilitate its comprehension by the audience.

Conception d’une exposition de culture scientifique et technique: le choix d’un sujet

Dans le cadre de mon stage au MOBE (Musée d’Orléans pour la Biodiversité et l’Environnement), j’ai été missionnée pour concevoir une exposition temporaire qui sera présentée au moment de la réouverture du musée, après une fermeture de presque 5 ans pour travaux.

Une fois l’état des lieux des expositions temporaires réalisé, l’une des premières étapes est le choix de la thématique. En effet, c’est de ce choix que découlent toutes les autres étapes, de recherche bibliographiques, de choix des collections permettant de construire le discours, et finalement de conception de l’exposition (en bref, le processus de création d’une exposition est long et complexe et je ne rentrerai pas ici dans les détails).

L’exposition a créer doit s’intégrer dans le projet scientifique et culturel (PSC) du muséum, qui a été entièrement réécrit à l’occasion de cette réinvention du muséum.

Les axes clés du PSC autour desquels nous avons voulu penser le thème de l’exposition sont les suivants :

  • Proposer un sujet traitant des questions de recherches actuelles, vives et de société

  • Mettre en avant l’importance des méthodes et des dynamiques participatives

Dans cette perspective là, j’ai donc développé trois sujets, autour desquels j’ai construit des cartes heuristique (outil formalisé dès les années 1970, mais ayant pris beaucoup d’ampleur grâce aux outils d’humanités numériques), que j’ai soumises à l’équipe du muséum.

L’objectif était en effet de permettre à chacun de s’exprimer, et de participer à la co-construction de ce sujet d’exposition.

Nous avons donc pris le temps de discuter tous ensemble des sujets proposés, et procédé à un vote silencieux, afin que chacun puisse exprimer :

  • sa préférence, « coup de cœur » (gommette rose)

  • la proposition retenant le moins son attention, « coup de blues » (gommette bleue)

Ces votes n’ont pas été exprimés sur les sujets au cœur des cartes heuristiques, mais sur des branches, comme on le voit sur l’illustration. Cela nous a permis de panacher, en mélangeant les deux options qui ont eu la préférence du plus grand nombre.

L’illustration présentée ici montre le troisième sujet, bon perdant qui n’a pas été sélectionné. Les deux autres restent pour l’instant entre nous, pour vous préserver toute la surprise à découvrir au MOBE, au moment de la réouverture !

Cliquez sur le lien pour découvrir le sujet: Copieur! Le plagiat c’est dans ma nature

Mission au Musée d’Orléans pour la Biodiversité et l’Environnement

En écho avec mon sujet de recherche pour cette année, et afin de découvrir de l’intérieur le domaine des muséums d’histoire naturelle, j’ai la chance d’effectuer un stage au Musée d’Orléans pour la Biodiversité et l’Environnement (le MOBE).

J’ai en effet été retenue pour réaliser une mission de 5 mois afin de concevoir une exposition temporaire qui sera présentée au moment de la réouverture du musée.

Le MOBE (anciennement Musée des Sciences Naturelles) est en effet fermé au public depuis 2015, pour connaître une refonte complète, du bâtiment comme de l’exposition.

Depuis bientôt 4 ans, l’équipe du musée (12 personnes aujourd’hui) s’occupe donc de repenser la totalité du musée, pour proposer au public une nouvelle institution, à l’heure du jour, en lien avec les recherches actuelles et les dynamiques du moment.

C’est dans ce cadre là que s’inscrit ma mission, autour de laquelle je publierai quelques articles afin de partager le processus de conception de l’exposition.

Particularités du MOBE :

La multitude des muséums en France permet de mettre en évidence les particularités de chacun, les anecdotes de leur histoire qui font leur force.

La première qui vient à l’esprit pour le muséum d’Orléans date de sa création. Ainsi, en 1823 la collection d’origine est constituée à l’initiative de la ville d’Orléans, ce qui semble être rarement le cas. En effet, de nombreux muséums en région ont commencé par l’agglomération de cabinets de curiosité appartenant à des particuliers.

La seconde, qui se retrouve encore aujourd’hui, est l’importance accordée à la médiation au sein du musée. Ainsi, la première exposition temporaire est proposée dès 1946, environ 30 ans avant que le concept se popularise dans les autres musées de France. De la même manière, une conférencière est recrutée en 1974, puis un musée des enfants est ouvert dès 1990, ce qui en fait un précurseur en la matière.

Enfin, le muséum d’Orléans, le plus grand de la région Centre Val de Loire, possède une collection locale particulièrement importante, reflet de relations très fortes avec les savants locaux, notamment en botanique et en entomologie.

Fiche mission pour le stage